Etape 15 : Berges du Thérain

Le Thérain se situait au Moyen-âge en dehors de l’enceinte de la Ville et augmentait sa protection. Au 19^ème siècle, les fortifications sont arasées et de vastes boulevards entourent la ville pour faciliter les déplacements. Les boulevards deviennent un lieu de promenade agréable.

La place Saint-Louis est le lieu de démarcation des boulevards Saint-Jean (vers le sud) et Antoine Loisel (vers le Nord). Vers le sud se trouve le quartier des casernes militaires (Saint-Jean puis Watrin et Garde Républicaine). Les soldats viennent faire leur lessive dans le Thérain où l’on compte plusieurs lavoirs.

Si l’on poursuit dans la rue Saint-Louis (dans le prolongement de la rue du Dr Gérard), on se trouve dans ce qui deviendra le gigantesque terrain des usines Lainé (derrière les bâtiments EDF-GDF) qui s’étendront jusqu’à l’actuel quartier Saint-Quentin.

Créée par les frères Tétard en 1839, rachetée en 1890 par Edmond Lainé, l’usine est d’abord située sur l’Avelon et s’étendra avec le rachat d’autres manufactures (Zentz et Leclere).

De nouveaux ateliers sont développés en 1895 à proximité de la Tour Boileau.

Vers le Nord, la rue Saint-Louis longe le Thérain jusqu’à l’ancien moulin de la porte du Limaçon. Beauvais était parcouru par de multiples canaux permettant de faire fonctionner des moulins (jusqu’à 26 à Beauvais) à l’origine du développement des industries textiles.

Le moulin du Limaçon (ou Latinois) – actuellement en travaux pour en faire un hôtel - servait à moudre le grain en farine. Le blé était acheminé jusqu'au 5ème étage et d'étage en étage subissait tout le processus nécessaire à le transformer en farine. Avec une chute d’eau d’1,35 mètre, sa roue de 7 mètres de diamètre sur 4 mètres de large développe une puissance de 14 chevaux.De quoi faire tourner ses cinq paires de meules de 1,70 mètre.

Le moulin subit un terrible incendie en 1911.

A l’angle du Boulevard Antoine Loisel et de la rue Saint-Pierre se trouvait les bains du Palais, détruits pendant la 2^nde guerre mondiale et auxquels on accédait déjà par des jetons.

Pas facile de sa laver dans les logements insalubres des petites rues, les bains publics sont précieux, surtout le samedi quand on a prévu de sortir en soirée...

Un autre établissement de bains douches était établi rue Racine ; il n'a fermé qu'en 1981. Les sols étaient recouverts de carreaux Colozier dont la manufacture se trouvait à Saint-Just-des-Marais.

Traversez le Boulevard Antoine Loisel au niveau du moulin  pour rejoindre la rue Saint Pierre vers la droite.

Préserver son capital cardio-vasculaire, c'est aussi faire régulièrement de l’exercice, marcher au moins 30 minutes par jour d’un bon pas. L’exercice, même s’il ne fait pas maigrir, même s’il n’est pas intense, entretient la bonne santé cardiaque. Le pire ennemi, c’est le canapé !